L’étiquetage des compléments alimentaires

L’étiquetage des compléments alimentaires

La DGCCRF a contrôlé au stade du commerce de détail et du commerce en ligne, la conformité de l’étiquetage et de la présentation des compléments alimentaires.

L’ENQUÊTE A CONSISTÉ À :

  • vérifier que les produits commercialisés avaient fait l’objet de la déclaration préalable obligatoire de mise sur le marché obligatoire;
  • contrôler la conformité de l’étiquetage des produits au regard des dispositions de la règlementation spécifique (décret n 2006-352 du 20 mars 2006 relatif aux compléments alimentaires) et des dispositions des articles R.112-7 et suivants du Code de la consommation;
  • contrôler la légalité d’emploi des nutriments et plantes dans la composition des produits;
  • examiner les allégations nutritionnelles et de santé relevant des dispositions du règlement (CE) N 1924/2006, employées dans la présentation des produits;
  • contrôler le respect des dispositions relatives à la vente sur internet.

Au cours de l’enquête, il était en particulier demandé aux services de contrôle d’apporter une attention particulière aux vérifications portant sur 2 catégories de compléments alimentaires répertoriées comme présentant fréquemment des anomalies, à savoir les compléments alimentaires à base de plantes « exotiques » et les compléments alimentaires présentés comme destinés aux bébés, enfants et adolescents.

CIBLE RÉSULTATS
127 établissements contrôlés
443 actions de contrôle
27 prélèvements
47 avertissements
6 injonctions
3 mesures de police administrative
5 procès-verbaux

LES MANQUEMENTS RELEVÉS ONT PORTÉ SUR :

  • le défaut de déclaration préalable de mise sur le marché auprès de la DGCCRF, notamment pour les opérateurs commercialisant des produits sur Internet ;
  • l’absence de certaines mentions d’étiquetage relevant des dispositions du code de la Consommation ;
  • le non-respect des obligations prévues par la loi du 21 juin 2004 sur l’économie numérique et par les dispositions du Code de la consommation relatives à la vente par correspondance ;
  • l’utilisation non autorisée :
  • d’allégations nutritionnelles ;
  • d’allégations de santé relatives à la réduction d’un risque de maladie ;
  • d’allégations de santé concernant le développement et la santé des enfants ;
  • d’allégations thérapeutiques.

Les résultats des analyses ont mis en évidence des non-conformités et principalement la présence de nutriments (vitamines, minéraux et autres substances) à des teneurs inférieures ou supérieures à celles annoncées sur l’étiquetage.
Par ailleurs, une pratique susceptible de générer des infractions a été fréquemment observée sur le net. Elle consiste à accéder par le biais de sites marchands à des sites spécialisés en conseils de santé s’apparentant à des recommandations médicales.

Source initiale de l’article : http://www.economie.gouv.fr/dgccrf/letiquetage-des-complements-alimentaires